Chanson du Prologue : “Les Nuits d’Arabie”
“Oh je viens d’un pays qui est certes très
lointain, la caravane passe
quand aboient les chiens.On vous coupe les oreilles,
si votre heure ne
revient pas.C’est barbare mais on sent chez soi. Quand
le vent souffle de
l’est, le soleil brille de l’ouest, et que le sablier
nous le dit. Prenez place,
n’ayez crainte, mon tapis volant vous partez pour
nuits d’Arabie. Une
nuuuuiiiiit d’Arabiiiiiie...pour mille nuuuuiiiits,
les nuits d’Arabie sont
plus chaudes que chaudes. Vous savez ce qu’on en dit.
Les nuuuuiiiiits
d’Arabiiiie, sous la lune d’Arabiiiiie, soyez sur
vos gardes, la chute serait
fatale. Quelles nuits infernales.”
Prologue
Marchand: Ah Salam! Mais bonsoir à toi, honorable
ami. Mais je t’en prie,
rapproche-toi (la caméra s’y rapproche). Non,
ça c’est trop, un peu trop...
Voilà. Sois le bienvenu à Agraba, la
cité du mystère et d’enchantement. C’est
de ce côté où tu trouveras les
marchandises les plus raffinées. Regarde ça (il
montre le vase). Oui, c’est un combiné aiguillet-percolateur.
Ça fait aussi des
juliennes. C’est incassable. Enfin, c’est ce qu’on
dit.
Oooh, tu vois cette chose? (il montre une boîte)
Je ne l’avais encore
jamais vue à l’intact. Merveilleux. C’est le
fameux tupperware de la Mer
Morte. Écoute...ahh il est encore bon.
Ne pars pas tout de suite. Je vois bien que
tu ne t’intéresses qu’à ce qui
est exceptionnellement rare. Je pense que tu serais
très avisé de considérer
alors ceci. (il montre la lampe) Ne te laisse pas
berné par son apparence
banale. Comme pour beaucoup d’objets, ce n’est pas
tant la rude extérieure,
que ce qui est à l’intérieur qui compte.
Ce n’est pas une lampe ordinaire, elle
a jadis totalement changé la destinée
d’un jeune homme - un jeune homme
qui d’ailleurs, tout comme cette lampe, valait plus
qu’il n’y paraissait: un
véritable diamant brute. Tu aimerais connaître
son histoire? Cela commence
en un lieu sombre, où s’impatiente un homme
sombre, au sombre dessein.
SCÈNE 1--La Caverne des Merveilles
Jafar: Tu es en retard.
Voleur: Toutes mes excuses, oh homme patient.
Jafar: Alors, tu l’as?
Voleur: J’ai dû trancher quelques gorges,
mais je l’ai. (il sort le truc) Na,
na, na, le trésor... (Iago le prend)
Jafar: Fais-moi confiance, ami à l’odeur
âcre, tu seras récompensé à ta juste
valeur.
Iago: Ah, à ta juste valeur. (il met les trucs ensemble, et ça vole)
Jafar: Attends-nous, suivons la piste. Allons,
plus vite! (ils arrivent à la
caverne) Enfin après toutes ses années
de recherche, la Caverne des
Merveilles.
Iago: Ah, La Caverne des Merveilles.
Voleur: Par Allah...
Jafar: Alors, à présent, tu me
rapportes la lampe. Les autres trésors
t’appartiennent, mais la lampe est à moi!
Iago: Ah la lampe, ah la lampe. Mais dis donc,
où est-ce que tu as été pêcher
ce type-là, toi?
Jafar: Shhh...(le voleur entre la bouche)
Voix de la Caverne: Qui ose venir déranger mon repos?
Voleur: C’est moi, Kassim, un humble voleur.
Voix de la Caverne: Sache ceci: seul peut pénétrer
ici celui qui cache sous
ses haillons un coeur pur. Un diamant brute, il est
le seul et unique...
Jafar: Mais qu’est-ce que tu attends, entre!
(la caverne se fâche et ferme
sur Kassim) Non!!!
Voix de la Caverne: Pars à la recherche du diamant brute.
Iago: Mais c’est pas vrai, dis-moi que je rêve,
jamais on n’arrivera à avoir
cette crétine de lampe, on est en plein désastre,
regardez-moi ça, je suis
tellement furieux que j’en mue...
Jafar: Patience Iago, patience. De toute évidence,
Kassim n’avait pas les
qualités requises.
Iago: Oh comme si tu ne le savais pas, ça
c’est incroyable, je crois que je
vais faire une crise cardiaque. Il vient de l’apprendre,
mais qu’est-ce qu’on va
faire? On a un méchant problème
sur le dos, moi je te...(Jafar lui pince le
bec)
Jafar: Je le sais, un seul coeur pur peut y entrer,
il faut que je le déniche ce
diamant brute, il le faut!
SCÈNE 2--La Rue d’Agraba
Gardes: Arrête! Voleur! J’aurais été mains en guise de trophé, va-nu-pieds.
Aladdin: Et tout ça pour un misérable pain!?! (il saute)
Gardes: Il est en bas! Tu ne t’en iras pas aussi facilement.
Aladdin: Mais c’était pas facile! (les femmes rient)
Gardes: Vous deux, par là, et toi avec moi! Nous le coinçons.
Aladdin: Bonjour mesdames.
Dame: Tu te mets dans le pétrin de bonne
heure aujourd’hui Aladdin. Tu ne
trouves pas?
Aladdin: Dans le pétrin? Pas du tout!
On ne s’y met que si on se fait
prendre.
Garde: Pauvre crétin.
Aladdin: Oh, mais j’y suis.
Garde: Et cette fois...(Abu lui couvre les yeux du chapeau)
Aladdin: Comme d’habitude Abu, tu es là juste à temps. Eh viens on file...
“Chanson du Voleur”
Aladdin: Je maintiens un cran au-dessus la pauvreté,
une tête au-dessous
des épées, je vole, toujours cela ne
mène à rien, et tenez-vous bien. Un
bond devant tous ces soldats. C’est tout et sans blaguer.
Ces gars
n’apprécient pas que je suis fauché!
Gardes: Vole poules, vole-pieds, crapule, prends ça!
Aladdin: C’est juste pour une bouchée de pain.
Gardes: On va saigner comme un lapin.
Aladdin: C’est comme évident. Il faut que je
l’avoue. Tu es mon seul ami
Abu.
Les femmes: Qui? Oh mais c’est triste! Oh mais cela
déprime. Il devenait
l’étoile montante du crime. Je blâmerai
les parents qu’il n’a jamais
connus.
Aladdin: (Il) faut manger pour vivre, voler pour manger,
vous saurez tout
quand j’écris mes mémoires. Un saut
au-dessus ces lambains. Un bond,
au-dessus du destin, plus tard j’aurai un sobriquet.
Un bond, on joue à
sauter les moutons. Un saut au-dessus du pelleton.
Toi, si tu es riche,
disparais pour de bon.
Groupe: Arrête-toi! Voleur! Tonnerre! Scandal!
Aladdin: (Il) faudrait pas s’emporter.
Grosse femme: D’ailleurs, vous pourriez l’abîmer.
Aladdin: (Il) faut manger pour vivre, voler pour manger,
on pourrait bien
s’arranger.
Gardes: Il a un cimeterre! Bandes de nouilles! On a tous des cimeterres!
Aladdin: Un saut au-dessus ces imbéciles. Un
bond au-dessus de ces
débiles. Un vol, plutôt intrépide,
trop tard, je suis trop rapide. Allez,
comme vous avez couru pour vous apercevoir qu’un voleur
sait bien voler.
(Il saute de la fenêtre, les gardes tombent dans la merde)
Gardes: Du fumier!
Aladdin: Et maintenant honorable effendi allons-y
pour le festin. (il donne
le pain aux enfants) Tiens, partagez-le. (Abu leur
donne aussi le sien, puis
entend le bruit du prince qui arrive au palais)
Spectateur 1: Il se dirige vers le palais, j’ai l’impression.
Spectateur 2: Encore un prétendant pour
notre petite princesse. (les enfants
courent devant le cheval)
Prince Ahmed: Hors de mon chemin vermines!
Aladdin: Si j’étais aussi riche que vous, je me conduirai mieux que ça.
Prince Ahmed: Ah je vais t’apprendre à
bien te conduire, moi. (il pousse
Aladdin dans la boue)
Aladdin: Eh, regarde Abu. On ne voit pas ça
tous les jours: un cheval à
deux gros derrières.
Prince: Quoi? Tu n’es qu’un vulgaire va-nu-pieds,
tu es né va-nu-pieds et tu
mourras va-nu-pieds. Seul tes poux te pleureront.
(il ferme la porte)
Aladdin: Je ne suis pas va-nu-pieds, et je n’ai
pas de poux dans la tête.
Allez, viens Abu, on rentre.
Chanson
Aladdin: “Fripouille, pouilleux, tous des affreux,
s’ils ouvraient vraiment
les yeux, verraient-ils qui je suis, sur mon pas...trouveraient-ils
tout ce
qu’en moi je cache.” Ah tu verras Abu, un jour ça
changera. On sera riche.
On habitera dans un palais et plus rien nous empêchera
d’être heureux.
Scène 3--Dans le Palais du Sultan
Prince Ahmed: Jamais je n’étais aussi insulté.
Sultan: Prince Ahmed, vous ne quitteriez pas déjà?
Prince Ahmed: Bonne chance pour le mariage de votre fille.
Sultan: Oh, Jasmine! (il entre dans le jardin)
Jasmine! Jasmine! (Rajah le
tigre l’arrête) Ahhh, oh partout, diable Rajah,
donne-moi ça! (il prend le
sous-vêtement du prince de la bouche de Rajah)
Alors, c’est pour cela que
Prince Ahmed est parti aussi vite.
Jasmine: Oh père, Rajah ne faisait que
jouer avec lui, n’est-ce pas Rajah?
Tu t’amusais avec cette espèce de prétentieux
de Prince Ahmed dans
l’accoutrement ridicule, ha ha ha...
Sultan: Ma colombe, il faut que tu cesses de
rejeter tous les prétendants qui
se présentent ici. La loi veut que tu...
Jasmine: Oui je sais, je dois bien me marier à un prince...
Sultan: Avant ton prochain anniversaire.
Jasmine: La loi est méchante.
Sultan: En attendant tu n’as plus que trois jours.
Jasmine: Père, je n’aime pas me sentir
forcée. Si je dois me marier, je veux
que ce soit par amour.
Sultan: Jasmine, écoute. Il n’y a pas
que la loi à considerer. Oh, tu peux
aisément imaginer que je ne serai pas toujours
là. Et à vrai dire...j’aimerais
être certain que quelqu’un sera là pour
s’occuper de toi.
Jasmine: Je vous en prie, essayez de comprendre. Je
n’ai jamais rien fait par
moi-même. Jamais je n’ai eu de véritables
amis. Oh, à part toi Rajah. Je n’ai
encore jamais franchi les murs de ce palais.
Sultan: Mais Jasmine, tu es une princesse.
Jasmine: Eh bien, que peut-être je ne désire plus l’être justement.
Sultan: Oh, qu’Allah te dispense d’avoir des filles.
(de retour dans le palais)
Je me demande vraiment de qui elle peut tenir. Sa
mère n’a jamais été aussi
capricieuse. (Jafar surgit) Oh! Ah, Jafar, le plus
sage de tous mes conseillers.
J’ai décidément un gros besoin de tes
conseils...
Jafar: Je ne vis que pour vous servir seigneur.
Sultan: C’est cette histoire de prétendants.
Jasmine refuse de faire le choix
d’un époux. Je suis à bout de patience.
Iago: Ah, à bout de patience!
Sultan: Mais qu’est-ce que c’est? ... Oh, c’est toi,
ha ha! Tu veux un biscuit
Iago? Iago veut un biscuit (il bourre le biscuit dans
sa bouche).
Jafar: Ha ha ha! Sa majesté a vraiment le tour
avec les animaux
stupides...Uh, où en étions-nous? Ah,
je pense que je serai dans le mesure de
résoudre cet épineux problème.
Sultan: Ahh, si quelqu’un peut m’aider, c’est toi.
Jafar: Mais cela réclamerait l’usage de votre
diamant bleu magique.
Sultan: Ma bague? Mais ça appartient à ma famille depuis des siècles...
Jafar: Pour trouver un prétendant pour la princesse,
c’est le seul moyen.
Soyez rassuré, tout ira bien. (il l’hypnotise
à l’aide de son serpent-sceptre)
Sultan: (hypnotisé) Je suis rassuré, tout ira bien...
Jafar: Le diamant?
Sultan: Tiens, Jafar.Quoi qu’il te faille, tout ira bien.
Jafar: Vous êtes fort aimable mon suzerain, et
à présent, allez vite faire
jou-jou altesse, hmmm?
Sultan: Tu as raison, c’est sûrement la meilleure des choses à faire.
Iago: J’en ai ras le bol!!! S’il ose encore une seule
fois m’enfourner un de ces
biscuits dégoûtants dans le bec ... je
le mets en briques!
Jafar: Calme-toi donc Iago.
Iago: Parce que tu comprends tout ça, c’est bien beau, j’en ai marre!!
Jafar: Très bientôt je serai sultan, lieu et place, de ce demeuré.
Iago: Alors, là, je te garantie que ces biscuits,
je les lui enfoncerai dans la
gorge.
Jasmine: (dans le jardin, Jasmin essaie de s’échapper)
Huh? Oh pardon
Rajah, je ne peux pas rester ici. Il essaie de vivre
ma vie à ma place. Tu vas
me manquer mon vieux. (elle monte l’arbre) Adieu.
Scène 4--Au Marché
Aladdin: Allez Abu, fonce! (ils essaient de voler un melon)
Marchand: Allons, mesdames et messieurs, goûtez
moi ces melons
délicieux. Huh? (A Abu) Eh, veux-tu ôter
tes sales pattes? Qu’est-ce que...?
(il reprend le melon d’Abu tandis qu’Aladdin vole
un autre)
Abu: Au revoir.
Aladdin: Ça c’est joli Abu. Monsieur est servi.
Marchands: Une jolie coupe pour la jolie mademoiselle,
en cuir ou en
argent...des dattes touts sucrées, des figues
délicieuses, des pistaches, tout ce
que tu veux...la petite dame désire-t-elle
un beau collier, des perles
naturelles?...poisson frais, nous le pêchons,
et vous le mangez.
Jasmine: Ah non, je vous remercie beaucoup...oh
excusez-moi. (elle coudoie
l’homme qui avale son feu) Je suis tout à
fait désolée. (Aladdin la voit, et il
est frappé d’un coup-de-foudre)
Aladdin: Wow!
Jasmine: Oh tu as faim, n’est-ce pas? Tiens prends.
(elle donne une pomme
aux enfants)
Marchand Méchant: J’espère que
tu n’as pas l’intention de t’en aller sans
payer.
Jasmine: Payer?
Marchand Méchant: Tu apprendras que je ne fais pas de cadeaux.
Jasmine: Je suis désolée monsieur, mais je n’ai pas d’argent sur moi.
Marchand Méchant: Voleuse! (il prend Jasmine
par le bras pour amputer
sa main)
Jasmine: Je vous en prie! Si vous me laissiez
aller jusqu’au palais, je
demanderais au Sultan...
Marchand Méchant: Est-ce que tu sais comment on punit les voleurs?
Jasmine: Ah non, je vous en supplie!
Aladdin: Oh merci monsieur. Je suis tellement
heureux de l’avoir retrouvée.
(A Jasmine) Tu sais que je t’ai cherchée partout?
Jasmine: (chuchotant) Mais qu’est-ce que vous faites?
Aladdin: Joue ma chère.
Marchand Méchant: Tu, uh, tu connais cette fille?
Aladdin: Hélas, oui. C’est ma soeur. Et elle, elle déraille.
Marchand Méchant: Elle dit qu’elle connaît le Sultan.
Aladdin: Oh, le Sultan, pour elle c’est ce petit singe.
Jasmine: Oh, bon et sage Sultan que puis-je faire
pour vous? (Abu
s’adresse, comme pour jouer le rôle du Sultan)
Aladdin: Ah, que c’est triste. Mais ça
ne fait pas la personne. Allez, viens
petite soeur, on va allez voir le docteur.
Jasmine: (au chameau) Ah bonjour docteur. Me voilà.
Aladdin: Non, non, non. Pas celui-là, un autre. Alors tu viens, Sultan?
Marchand Méchant: (ils courent) Ecoute, qu’est-ce
qu’il y a? Attends, on
vous rattrappe petits voleurs!
Scène 5--Chambre de Jafar
Iago: Je vous demande pardon votre pourriture
nous portons une véritable
tempête.
Jafar: Ménage ta salive Iago, plus vite!
Iago: Oui, ô bourreau de perroquet.
Jafar: Divise-toi, sable du temps, révèle-moi
celui qui peut pénétrer dans la
caverne. Cesse-là. (Aladdin apparaît
dans le sablier) Le voilà donc: mon
diamant brute.
Iago: Quoi, c’est lui? C’est ce clown que nous attendions?
Jafar: Envoyons les gardes lui transmettre l’invitation
au palais, est-ce une
bonne idée?
Iago: Excellente. (rire de maniac)
Scène 6--Nuit de Romance
Aladdin: (montant) Encore un petit effort, et
on y est (elle tombe dans ses
bras)
Jasmine: Je te remercie d’avoir arrêté cet homme en son élan.
Aladdin: Oh, c’est rien. Ainsi, c’était
la première fois que tu es allée au
marché?
Jasmine: C’était si évident que ça?
Aladdin: Uh, disons...que tu tranches avec le
reste. Non, ce que je veux
dire, c’est que tu n’imagines pas les dangers que
tu cours à Agraba.
Jasmine: (elle saute à la perche) Hmm. J’apprends rapidement.
Aladdin: Eh! Viens, c’est par ici. (ils montent l’escalier)
Oh, fais attention à
ta tête.
Jasmine: Oh, c’est ici que tu habites?
Aladdin: Tu as tout compris, avec Abu. Personne ne nous embête ici.
Jasmine: Ça doit être extraordinaire!
Aladdin: Pour le confort il y a mieux. Mais,
on a la vue. (il lui montre le
palais) Je trouve que le palais est vraiment fascinant.
Jasmine: Oh, il est merveilleux.
Aladdin: Je me demande comment on se sent quand
on vit là. Avec tous ces
gens qui vous servent...
Jasmine: Bien sûr, des gens qui vous disent
comment vous habiller, où vous
devez aller.
Aladdin: Ha ha, c’est mieux qu’ici. On passe
son temps à chercher à manger
et à se cacher des gardes ici.
Jasmine: On n’est jamais libre de choisir ce qu’on veut...
Aladdin: Quelque fois on se sent tellement...
Jasmine: On est...
Aladdin et Jasmine: (en même temps) Piégé.
Aladdin: Hmm, et toi, d’où tu sors?
Jasmine: Oh, c’est sans importance. Je
me suis enfuie de chez moi et je n’y
retournerai pas.
Aladdin: Ah oui (il mord sa pomme), et pourquoi?
Jasmine: Oh, mon père veut me forcer à me marier.
Aladdin: Oh, mais c’est affreux...Abu!
(Abu essaie de voler la pomme de
Jasmine)
Jasmine: Pardon?
Aladdin: Uh, Abu dit que...c’est injuste!
Jasmine: Il a dit ça?
Aladdin: Oui, bien sûr.
Jasmine: Et, est-ce que Abu a quelque chose à ajouter?
Aladdin: Ben, il aimerait beaucoup pouvoir t’aider je pense.
Jasmine: Dis-lui que je trouve ça...très
gentil. (ils vont s’embrasser
quand...)
Gardes: Ah, te voilà!
Aladdin et Jasmine: Ils me cherchent! Oh, c’est toi?
Jasmine: C’est mon père qui les envoie à ma poursuite.
Aladdin: Tu me fais confiance?
Jasmine: Quoi?
Aladdin: Tu me fais confiance?
Jasmine: Oui.
Aladdin: Alors, saute! (ils sautent)
Garde: Alors, on aime jouer à cache-cache,
on dirait va-nu-pieds? (Abu lui
couvre les yeux du chapeau)
Aladdin: Vite! Il faut sortir de là.
Garde: (il jette Abu dans le vase) C’est le cachot qui t’attend!
Aladdin: Lâche-moi!
Jasmine: Laissez-le tranquille!
Gardes: Oh, qu’est-ce que je vois là, une va-nu-pieds? (il la bat)
Jasmine: Relâchez-le, c’est un ordre de votre princesse! (elle se révèle)
Garde: Oh, princesse Jasmine!
Aladdin: La princesse?
Garde: Que faites-vous hors des murs du palais, et avec ce va-nu-pieds?
Jasmine: Ça ne vous regarde pas Razul, obéissez-moi. Relâchez-le!
Garde: Oh, j’aimerais bien princesse, seulement,
j’ai des ordres de Jafar.
Vous vous arrangerez avec lui.
Jasmine: Je n’y manquerai pas. Soyez-en sûr.
Scène 7--Au Palais
Jasmine: Jafar!
Jafar: Oh, princesse!
Iago: Jafar, je suis coincé.
Jafar: En quoi, puis-je vous être agréable?
Jasmine: Les gardes se sont emparés d’un jeune garçon sur vos ordres!
Jafar: Oh, votre père veut que je fasse
respecter la loi à Agraba. Ce garçon
était criminel.
Jasmine: Et quel est son crime?
Iago: J’étouffe, Jafar!
Jafar: Il, uh, il a enlevé la princesse, voyons.
Iago: Si tu pouvais juste...(Jafar lui donne un coup de pied)
Jasmine: Il ne m’a jamais enlevée, je me suis enfuie.
Jafar: Oh, ciel, par Allah, comme cela est ennuyeux. Si seulement j’avais su.
Jasmine: Que voulez-vous dire?
Jafar: Que, hélas, la sentence de ce garçon est déjà exécutée.
Jasmine: Oh, mais quelle sentence?
Jafar: La mort...par décapitation. Vous
me voyez un peu plus désolée
princesse.
Jasmine: Comment avez-vous pu? (elle sort en pleurant)
Iago: Alors, comment elle a pris la chose?
Jafar: Eh bien, je dirais pas trop mal.
Jasmine: (seule, pleurant, avec Rajah) Tout est
de ma faute, Rajah. Je ne
savais même pas son nom.
Scène 8--Dans le Cachot
Aladdin: (à lui-même, enchaîné)
C’était la princesse, c’est incroyable. Et
moi, qui ai dû paraître tellement idiot.
Abu: Aladdin, bonjour!
Aladdin: Abu! Descends! (Abu descend) Aide-moi
à me tirer de là, et
tais-toi. (Abu mime la princesse) Ecoute, elle
avait des ennuis, tu l’aurais
aidée, toi aussi.
Abu: Oui, oui, oui.
Aladdin: Je ne la reverrai jamais, tu n’as pas
à t’inquiéter. De toute façon,
je suis un va-nu-pieds et puis il y a la loi. Elle
doit épouser un prince.
D’ailleurs, elle le mérite. Moi, je ne
suis qu’un pauvre idiot.
Vieillard: Ah, si tu abandonnes la partie, oui, là tu seras un pauvre idiot.
Aladdin: Qui es-tu?
Vieillard: Oh, un misérable prisonnier
comme toi, seulement peut-être qu’à
deux nous pouvons améliorer notre sort.
Aladdin: Eh bien, je t’écoute.
Vieillard: Il existe une caverne mon garçon,
une caverne merveilleuse
remplie de trésors comme tu ne pourras jamais
imaginer. De quoi
impressioner grandement la princesse, je parierais!
Iago: (caché sous son costume) Jafar, allez on s’en va maintenant, j’étouffe.
Aladdin: Mais la loi stipule que seul un prince peut épouser...
Vieillard: Tu as déjà entendu parler
de la règle d’or qui compte de tenir l’or
est d’établir les règles. (il sourit)
Aladdin: Alors pourquoi accepterais-tu partager
ce trésor merveilleux avec
moi?
Vieillard: Parce qu’il faut de bonnes jambes
et des épaules solides pour
arriver à l’atteindre.
Aladdin: Uh, il y a un petit problème...on est enfermé ici.
Vieillard: Il ne faut pas toujours se fier aux
apparences jeune homme (il
ouvre la porte secrète)...alors, marché
conclu?
Scène 9--A la caverne
Voix de la Caverne: Qui ose venir déranger mon repos?
Aladdin: C’est...Aladdin.
Voix: Alors, entre. Mais ne touche rien d’autre qu’à la lampe.
Vieillard: N’oublie pas petit. Va d’abord me
chercher la lampe, ensuite, tu
auras ta récompense!
Aladdin: On y va Abu. (ils entrent et descendent
l’escalier) Oh, toutes ses
richesses... ha, une seule poignée de ces trucs-là
me rendrait plus riche que le
Sultan. (Abu va pour toucher les bijoux) Abu! Tu ne
touches à rien! Il faut
trouver la lampe. (le tapis volant se réveille
et chasse Abu) Calme-toi un peu,
tu veux? (le tapis taquine Abu qui saute sur Aladdin)
Abu! Tu es devenu
fou?!? Un tapis...volant? Viens, viens nous voir,
on ne te fera pas de mal. (le
tapis s’approche) Eh, arrête de t’énerver.
Il n’a pas l’air méchant. (le tapis
lui rend son chapeau). Merci. (Abu le châtie,
le tapis se déprime). Attends,
reste avec nous. Tu vas peut-être pouvoir nous
aider. On essaie de trouver
une lampe spéciale. Tu vois, il sait où
elle est. (ils entrent dans la chambre
de la lampe). Tu m’attends ici. (Aladdin
monte l’escalier et prend la
lampe). Oh, alors c’est ça. C’est pour ça
qu’on est venu jusqu’à...Oh! (Abu
prend le rubis). Abu, Non!
Voix: Infidèle! Vous avez touché
aux trésors défendus. Vous ne reverrez
jamais plus la lumière du jour désormais.
Vous allez mourir. (la caverne
s’écroule, le tapis sauve Aladdin)
Aladdin: (volant) Ta main! (il prend Abu)
Plus vite tapis, fonce! (ils
essaient de s’échapper, Abu, de peur, lui couvre
les yeux) Abu, c’est pas le
moment de paniquer! (ils s’approchent du mur)
Là, tu peux paniquer!
(pendu de la roche, parlant au vieillard) Aide-moi
à monter.
Vieillard: Lance-moi la lampe.
Aladdin: Attends, je vais glisser, donne-moi la main.
Vieillard: D’abord, je veux la lampe! (Aladdin
la lui donne) Ha, ha, ha,
enfin! Je l’ai!
Aladdin: Qu’est-ce que tu fais?
Vieillard: (couteau à la main) Je te donne ta
récompense, ta récompense
pour l’éternité. (Abu lui mord
la main du couteau. Aladdin et Abu tombent et
le tapis les sauve. La caverne ferme.) Ha,ha,ha,
elle est à moi, elle
m’appartient. Huh, où est-elle? (la lampe n’est
plus là) Non!!!
Scène 10--Au Palais
Sultan: Jasmine? Oh...ma chérie. Que t’arrive-t-il?
Jasmine: Jafar a fait quelque chose de terrible.
Sultan: Alors, alors ma colombe chérie,
alors nous arrangerons cela. Je
t’écoute. Raconte-moi tes malheurs.
Scène 11--A la Caverne
Abu: Aladdin, lève-toi.
Aladdin: Oh, ma tête. On est fichu! Uh,
ce salaud d’enfant de chacal. De
toute façon, il doit déjà être
loin avec la lampe. (Abu tire la lampe de sa
poche) Oh, t’es pas incroyable, espèce
de petit voleur. Pourtant, on dirait
une vieille lampe à l’huile, ça a moindre
valeur. On dirait qu’il y a un truc
écrit dessous. C’est, c’est pas facile à
lire. (il frotte la lampe et le Génie
apparaît)
Génie: Ahh! Dix mille ans! Ça vous
fiche un de ces torticolis! Une seconde!
Ahhh? Qu’est-ce que ça fait du bien de sortir
de là! (au microphone) Mon
plaisir d’être de retour mesdames et messieurs.
D’où viens-tu, toi, comment
tu t’appelles?
Aladdin: Aladdin.
Génie: Aladdin! Señor Aladdin!
Heureux de te voir sur l’émission. Je peux
t’appeler Al ou si tu préfères Din,
ou même Ladin. Ça fait un peu. (il siffle et
devient un chien) Viens Al Ladin, ha, ha!
Aladdin: J’ai dû me frapper la tête plus fort que je le croyais.
Génie: Est-ce que tu fumes? Je peux? (il
s’envole en fumée) Ha, ha, ha... Oh
désolé petit, j’espère que je
ne t’ai pas brûlé les poils. Salut toi le marchant
tapis, ça doit faire quelques millénaires
qu’on ne s’est pas vu que je te presses
la frange, ça châtouille! (à
Aladdin) Dis donc, tu es beaucoup plus miniscule
que mon dernier maître, toi, est-ce que c’est
moi qui ai grossi? Tu as mis des
flotines, j’ai changé tu trouves?
Aladdin: Une seconde, tu veux dire que je serai ton...maître?
Génie: Absolument! On s’y fait, tu sais.
Que veux-tu de moi? Je suis le
toujours impressionant, le cube retenu, le truc qu’on
aime imiter, mais jamais
copié Génie de la Lampe! (Ed Sullivan)
Merci mesdames, directement de la
lampe pour la réalisation de vos désirs
les plus chers, merci!
Aladdin: Oh, whoa, la réalisation de mes désirs?
Génie: Trois souhaits en réalité,
pas un de plus, apprendre les souhaits,
allons-y. Trois, uno, dos, tres. Pas de substitutions,
d’échanges ou de
rabaissements.
Aladdin: Maintenant je sais que je rêve.
Génie: Maître, tu ne réalises
pas tout à fait ce que tu as en ce moment je
pense. Si tu ruminais un peu ça pendant que
je t’illustre les possibilités.
Chanson--Tu n’auras jamais un ami comme moi
“Ali Baba avait quarante voleurs, Shéhérazade
avait mille et une
nuits, quelle chance as-tu maître, quel bonheur,
mais sa magie n’a jamais
failli. Tu détiens le pouvoir entre tes mains,
tous tes atous sont réunis
enfin. Tu as la frappe, pizazz pour exaucer un voeu
tu n’as que frotter un
peu, mais ailleurs mon maître Aladdin, tes désirs
font la loi , tes caprices
sont mes ordres, jamais tu n’auras un ami comme moi!
Hey, hey, hey je serai ton serviteur, tu feras
un pacha, alors dis-moi
tes désirs visir, jamais tu n’auras un ami
comme moi!
Eh monsieur, notre service est vraiment au poil,
le patron, c’est toi,
crois-moi! Tes désirs sont mes ordres alors
on veut un peu de baklava. tout
ça mon pharaon, allez, tu as le choix. Je vais
te traîter une petite oignon,
jamais tu n’auras un ami comme moi!
Mon Dieu! Non, non! Nanana! Est-ce que tes amis,
peuvent-ils faire
ça? Peuvent-ils sortir ça d’un chapeau
comme ça? Peuvent-ils faire des
fous? Regarde par ici! Ça dit seulement abracadabra,
laisse-toi faire, tout
disparaîtra en fumée. Laisse qu’Allah
faire tous ses grands airs, je suis là
pour exaucer tes prières. Je suis une dévotion
à toutes tes preuves,
profitons d’un génie comme maître d’oeuvre.
Que rien pour d’autre que
de te servir, que décides-tu, qu’est-ce qui
te fait plaisir? Tu fais la liste de
tes caprices, comme ça tu frottes la lampe
pour tout ce que tu désires. Eh
oh oh...toi mon maître Aladdin, tu désires
bien quelque chose, je vis pour
ça, pour toi mon roi, donc ... jamais tu n’auras,
jamais un ami comme
moi! Jamais tu n’auras, jamais un ami comme moi! Ha
ha ha, t’auras,
jamais un ami comme moi!! (applaudissez).
Génie: Qu’est-ce que ce sera maître?
Aladdin: Tu vas m’accorder trois souhaits, quels qu’ils soient, c’est bien ça?
Génie: Presque, il y a quelques restrictions, du quiproquo...
Aladdin: Et c’est...?
Génie: Règle numéro un: Je ne
peux tuer personne. Alors, oublie ça.
Règle numéro deux: Je ne peux pas rendre
une personne amoureuse d’une
autre, alors petit coquette.
Règle numéro trois: Je ne peux pas ressusciter
les morts, c’est un boulot
dégoûtant et il n’y en a hors de ça...
à part ça, tout peut y aller.
Aladdin: Hmmm... des restrictions, tu voulais dire
des limitations sur les
souhaits. Huh! Il a l’air drôlement fort ce
génie-là, il ne peut même pas
ressusciter les morts, et si ça se trouve,
il ne peut pas non plus nous faire
sortir de cette caverne. Bien, on va essayer de se
débrouiller tout seul.
Génie: Excuse-moi. Tu m’as bien regardé,
c’est toi qui as frotté ma lampe,
c’est toi qui m’as réveillé, qui m’as
fait venir jusqu’ici, oh, et maintenant tu
dégonfles! Parle à moi et à d’autres
là, je te garantie que tu vas les réaliser tes
souhaits. (le tapis devient petit avion) Au cas d’urgence,
les sorties sont là,
là, là, là, là, là,
n’importe où. Laissez bien les mains et les bras à l’intérieur
du
tapis et c’est...parti!! (ils partent)
Scène 12 - Au Palais
Sultan: Jafar, je trouve cela outrageant, et si ce
n’était de toutes tes années de
loyaux services ... désormais tu discuteras
de la sentence des prisonniers avec
moi avant de les faire décapiter.
Jafar: J’assure son altesse que jamais cela ne se produira.
Sultan: Jasmine, et toi Jafar, il vous faut à
présent oublier cette déplorable
histoire, on se réconcilie.
Jafar: Mes excuses les plus humbles et les plus abjectes
à vous aussi
princesse.
Jasmine: Il y a au moins un avantage à mon mariage
forcé. C’est que lorsque
je serai reine, j’aurai le pouvoir de me débarrasser
de vous! (elle s’en va)
Sultan: Ça au moins, c’est gentil. Et c’est
réglé. Dis, Jasmine, si ne reparlions
de ton prétendant...Jasmine, Jasmine! (il la
poursuit)
Jafar: (fâché) Ah...si j’avais la chance d’avoir cette lampe!
Iago (mimant la princesse) “J’aurai le pouvoir de me
débarrasser de vous”
Oh, et dire qu’il faut continuer à faire des
roues de jambes devant ce vieil
imbécile et sa pimbêche de fille pour
le reste de nos jours. C’est écoeurant!
Jafar: Non, non Iago, tout cela seulement jusqu’à
ce qu’elle épouse aussi un
imbécile. Ensuite elle nous fera banir, uhh,
ou pendre...
Iago: Oooh...mais dis donc j’y pense, et si c’était toi le mari imbécile...
Jafar: Quoi!?!?
Iago: Mais réféchis, tu épouses
la princesse, suis-moi bien s’il te plaît, et tu
deviens le sultan, hein?
Jafar: Hmmm... épouser la pimbêche, devenir
sultan. Ma foi, l’idée n’est pas
sotte.
Iago: Tu trouves aussi, hein? Et ensuite on pousse
beau papa et la jolie petite
épouse du bord d’une falaise. (Iago se
jette par terre pour démontrer la
chute)
Jafar: J’adore les trouvailles de ton ignoble cerveau. Ha ha ha!
Scène 13--Ile Déserte
Génie: Merci d’avoir choisi le tapis volant
pour vos déplacements. Veuillez
attendre l’arrêt complet du tapis pour vous
lever. Merci, au revoir, au revoir,
au revoir, merci, au revoir. Alors, qu’est-ce qu’on
en dit, monsieur
mustafaquadille.
Aladdin: Oh c’est vrai que tu m’as épaté,
alors si on parlait de trois
souhaits...
Génie: Est-ce que j’aurais mal entendu?
Trois? Tu viens d’en dépenser un
mon bonhomme!
Aladdin: Ha ha, non! Je n’ai jamais formulé
le souhait de sortir de la
caverne. Tu as fait ça tout seul.
Génie: C’est drôle, je me sens tout
bête. (Il devient mouton). Très bien,
méchant garçon, mais maintenant, plus
de manie!
Aladdin: D’accord, nous disons donc trois souhaits.
Il ne faut pas que je me
trompe, hein? Qu’est-ce que tu ferais comme voeux,
toi?
Génie: Moi? Personne ne m’a jamais demandé
ce truc-là. Ben, moi tu vois,
oh, oublie ça.
Aladdin: Pourquoi?
Génie: Non, je ne peux pas te le dire.
Aladdin: Oh, je ne dirais à personne!
Génie: La liberté.
Aladdin: Tu es prisonnier?
Génie: Ça fait partie de la panoplie
du parfait génie. (il grandit) Les
pouvoirs cosmiques phénoménaux!!! (il
se diminue) Dans de miniscules
quartiers généraux!
Aladdin: Génie, mais c’est terrible.
Génie: Mais, oh, être libre...ne
pas avoir à dire “Que désirez-vous, que
désirez-vous, que désirez-vous?” Etre
mon propre maître. Ce serait pour moi
plus merveilleux que toute la magie, tous les trésors
du monde entier. Mais je
suis en train de débloquer. Mais c’est d’être
réaliste mon pauvre vieux. Alors,
génie, réveille-toi, respire la mousse.
Aladdin: Et pourquoi pas?
Génie: La seule façon de m’en sortir,
ce serait que mon maître formule le
souhait. Alors, tu peux imaginer le nombre de fois
que ça m’est arrivé.
Aladdin: Je le ferai. Je te délivrerai.
Génie: (Pinocchio) Et tu mens.
Aladdin: Non, je te le promets. Je ferai mes
deux premiers voeux et je
garderai le troisième pour te libérer.
(Il lui offre sa main).
Génie: Oui, il y a d’espoir. D’accord,
faisons de la magie. Voici, je t’écoute.
Qu’est-ce que tu désires le plus?
Aladdin: Ben...il y a cette jeune fille...
Génie: Erreur! Je ne peux pas rendre une
personne amoureuse, tu n’as pas de
mémoire?
Aladdin: Ah mais, mais génie, elle est intelligente et drôle, et...
Génie: Jolie?
Aladdin: Très belle! Elle a de grands
yeux, de beaux cheveux et un de ces
sourires...tu en meurs.
Génie: Mon pôte, c’est l’amour!
Aladdin: Mais c’est une princesse. Pour avoir
une chance tu comprends,
hey, tu ferais de moi un prince?
Génie: Récettes royales, poulet
du Duc, non mousse de crabes, ay, la
royauté pince. Salade de César, huh?
La Brute, non. Ah hah, pour faire un
prince...si c’est un voeu officiel, la formule magique?
Aladdin: Génie, je souhaite que tu fasses
de moi un prince!
Génie: D’accord, (Arsenio Hall) woowoowoo,
allons-y, oh cet ensemble
gilet ça fait beaucoup trop troisième
siècle, ces pieds sales te rendent au côté
trop mendiant, non, non travaillons à place-là.
Ooh, j’adore ça muy macho.
Attends, non, umm, il manque encore quelque chose
une seconde, qu’est-ce
que...ah, le moyen de transport, c’est ça!
Excuse-moi, ou c’est ti, por aquí,
par ici, et le voici, il n’y a pas de plus nobles
manières de faire ton entrée
dans les rues d’Agraba qu’à dos d’un chameau!
Méfie-toi, ça crache. Hmm,
ce n’est pas suffisant. Qu’est-ce que ce serait?
Qu’est-ce qui nous manque?
Ça y est! Salabambum...Dumbo! Et voilà!
(Abu devient éléphant) T’es pas
d’accord qu’on ne ferait rien, regarde-moi ça!
(Abu monte l’arbre)
Aladdin: Abu, tu es impressionant.
Génie: Il a l’accoutrement, il a l’éléphant.
J’ai tout, mais pas terminé,
crampone-toi ton turban petit, on va faire de toi...une
vedette!
Scène 14--Au Palais
Sultan: Attention, voyons voir (il construit son modèle d’animaux)
Jafar: Grand sultan, j’ai trouvé la solution au problème de votre fille.
Iago: “Ahh? Au problème de votre fille”.
Sultan: Oh, oh, vraiment?
Jafar: La voici! Si la princesse n’a pas choisi
un époux dans les délais
préscrits, alors le sultan devra choisir pour
elle.
Sultan: Mais Jasmine a détesté
tous ceux qu’elles a vus, et je ne peux choisir
quelqu’un qu’elle déteste.
Jafar: Ne vous inquiétez pas mon suzerain,
il y a autres choses. Dans
l’évantualité où l’on ne pourrait
trouver de princes convenables, une
princesse se doit alors épouser le...oh...intéressant!
Sultan: Qui?? Continue!!
Jafar: Le grand visir royal, ce qui voudrait dire...moi.
Sultan: Mais je croyais que la loi stipule que
seul un prince pouvait épouser
une princesse, je suis tout à fait certain
que...
Jafar: Les temps difficiles appellent des mesures
désespérées votre
grandeur. (il l’hypnotise)
Sultan: (hypnotisé) Ah oui, des mesures désespérées.
Jafar: Vous ordonnerez à la princesse de m’épouser.
Sultan: J’ordonnerai à la princesse de...
(Il se réveille) Mais tu es si vieux
écoute...
Jafar: (l’hypnotise forcément) La princesse m’épousera!
Sultan: La princesse épouse...(musique
dans la rue le réveille de nouveau)
Uh, qu’est-ce que c’est? Oh, cette musique...ha
ha, Jafar il faut que tu
viennes voir cela.
Chanson- Prince Ali
Faites place au Prince Ali, faites place au Prince
Ali!
“Bande de veinards, dégagez le bazar et vous
allez voir ce que vous allez
voir. Venez applaudir, acclamez la superstar. Fêtez
ce grand jour,
clochettes et tambours, venez adorer l’idole. Prince
Ali, sa seigneurie Ali
Ababwa. A genoux, prosternez-vous, soyez ravis. Pas
de panique, on se
calme. Criez ‘vive Ali Salaam’. Venez voir le plus
beau spectacle d’Arabie.
Prince Ali, plus fort que lui, je n’en connais pas.
Qui vous porte d’Abu
Dhabi à bout de bras. Il a vaincu une armée
tout seul avec son épée. La
terreur des ennemis, c’est Prince Ali. Il a trois
cent chameaux et
chamelles, une caravane de paons qui se pavanent,
des gorilles qui le
protègent de leurs ailes, ce zoo est un souk,
cornes de boucs, c’est une
super ménagerie. Prince Ali, oui, c’est bien
lui, Ali Ababwa. Quel
physique, c’est magnifique, qu’il est charmant. Il
y a du monde au balcon,
moi j’ai du voile au menton et tout le monde s’évanouit
pour Prince Ali!
Venez vois ces deux cents singes persans. C’est payant,
et pourtant c’est
gratuit. Serviteurs et escalves travaillent pour lui.
C’est le plus grand, on
lui obéit, mais chacun donnerait sa vie pour
Ali. Vive Ali, Prince Ali, oui
c’est bien lui Ali Ababwa, est ici pour votre fille
si jolie. Voilà pourquoi en
cortège, cet amoureux vous assiège.
Avec trente éléphants qui jouent les
acrobats, des ours et puis des lions au son du claron,
ses quarante fakirs,
sa batterie de chefs, ses oiseaux qui crient. Faites
place au Prince Ali!
Sultan: Splendide, absolument merveilleux!
Aladdin: Noble Sultan, j’ai fait un long voyage
pour venir vous demander la
main de votre fille.
Sultan: Prince Ali Ababwa, je suis tout à
fait enchanté de faire votre
connaissance. Voici mon grand visir Jafar, qui est
également enchanté.
Jafar: En extase. Néanmoins, je crains Prince Abubu..
Aladdin: Ababwa
Jafar: Quoiqu’il en soit. Que vous ne puissiez
parader ici sans invitation et
espérer que..
Sultan: Par Allah, voici une invention tout à
fait remarquable..(il voit le
tapis) ooh, et dites, croyez-vous que je pourrai...hmm?
Aladdin: Mais certainement Sultan, je vous en
prie. (Il l’aide à monter sur
le tapis.)
Jafar: Grand Sultan, j’ai le droit de vous le déconseiller.
Sultan: Oh tais-toi donc Jafar, il faut savoir rigoler un peu. (Il s’envole)
Jafar: Uh, de quel endroit disiez-vous que vous
veniez prince?
Aladdin: Oh, uh, de...très loin. Vous
ne pouvez vous en faire une idée.
Jafar: Mais encore...(Sultan chasse Iago.)
Sultan: Oh regarde-moi ça Jafar.
Jafar: Très spectaculaire votre grandeur.
Sultan: Ah merveilleux. Je crois bien que j’ai
un petit faible pour ce
véhicule. He he he, ce jeune homme est très
impressionant, je dois dire. Et il
est prince de sur quoi. Si nous avons de la chance,
tu ne seras pas obligé
d’épouser ma fille adonnée.
Jafar: Grand sultan, je me méfie!
Sultan: Allons, donc s’il est une chose dont
je peux me vanter c’est de
savoir juger rapidement ceux à qui j’ai affaire.
Iago: “Juger rapidement ceux à qui j’ai affaire”, crétin!
Sultan: Ha ha, Jasmine va l’aimer celui-là.
Aladdin: Et moi je sais que je’aimerais la princesse.
Jafar: Non, votre grandeur, je dois intercéder,
en faveur de Jasmine.
(Jasmine s’approche d’eux) Ce garçon n’est
certes pas différent des autres.
Qu’est-ce qu’il lui fait croire qu’il est digne de
la princesse?
Aladdin: Noble sultan, permettez à votre
fille de faire ma connaissance, je la
gagnerai à ma cause.
Jasmine: De quel droit osez-vous? Vous êtes
tous là à décider de mon
avenir. Je ne suis pas un prix à gagner! (elle
s’en va)
Sultan: Oh là là, soyez tranquille
prince Ali, ce n’est rien. Laissez-la se
calmer un peu.
Jafar: Je crois qu’il est temps de dire “au revoir”
au prince AbuAbu.
Scène 15--Au Balcon
Aladdin: Qu’est-ce que je vais faire? Jasmine
ne veut même pas entendre
parler de moi. J’aurais dû me douter que ce
stupide voeu me retomberait sur
le nez. (Abu pince une autre banane)
Génie: Alors joue! (il est en train de
jouer aux échecs avec le tapis, qui
gagne) Huh, mais tu vois quand tu veux! (Rodney Dangerfield)
Se faire battre
par un tapis, c’est humiliant.
Aladdin: Hmm Génie, j’ai besoin de ton aide.
Génie: (Jack Nicholson) Alors mon malin, écoute
ce qui suit, si tu veux
courtiser la jolie, il faut jouer le franc-tireur,
tu saisis?
Aladdin: Quoi?
Génie: Dis-lui la VÉRITÉ!
Aladdin: Jamais de la vie! Si Jasmine apprenait
que je ne suis qu’un vulgaire
pouilleux, je suis absolument sûr qu’elle se
ficherait de moi.
Génie: (devenant abat-jour) Une femme
aime qu’un homme la fasse rigoler.
Ali, non, écoute sérieusement. Sois
toi-même, c’est l’essentiel.
Aladdin: Justement il n’en est pas question.
D’accord, je vais aller la voir.
Je vais me montrer souple, détendu, sûr
de moi. De quoi j’ai l’air?
Génie: Ah, d’un prince.
Aladdin: (il vole au balcon) Princesse Jasmine.
Jasmine: Qui est-là?
Aladdin: C’est moi, le prince Ali. Uh, le prince Ali Ababwa.
Jasmine: Je ne souhaite pas vous rencontrer.
Aladdin: Je vous en prie, non, princesse, permettez-moi
juste...(Rajah
s’avance vers Aladdin)
Jasmine: Laissez-moi tranquille.
Aladdin: (à Rajah) Petit gentil chaton
Génie: Comment se comporte notre Dom Juan?
(le tapis fait signe de
mourir)
Aladdin: Couchez chaton va coucher non, ne t’approche
pas allez va
coucher, ah! (il enlève son turban)
Jasmine: Attendez une seconde. Est-ce que...est-ce que je vous connais?
Aladdin: Uhh, non, non.
Jasmine: Vous me faites penser à quelqu’un que j’ai rencontré au marché.
Aladdin: Uhh, au marché. Uh, ha,
ha, j’ai des serviteurs qui vont au marché
pour moi. En fait, j’ai d’ailleurs des serviteurs
qui vont au marché pour mes
serviteurs, alors nous n’aurions pu nous y rencontrés...ha
ha ha.
Jasmine: Non, vous devez avoir raison.
Génie: (en forme de petite abeille) Assez
de parler de toi, qu’elle ne s’en va
pas, dis-lui qu’elle est marrante, gentille, qu’elle
a de jolis yeux, choisis
n’importe quoi...
Aladdin: Uh, princesse Jasmine, vous êtes très...
Génie: Merveilleuse, magnifique, glorieuse, ponctuelle...
Aladdin: Ponctuelle!
Jasmine: Ponctuelle?
Génie: Pardon!
Aladdin: Uh, belle, je veux dire.
Génie: Ça c’est bien rattrappé.
Jasmine: Hmm...je suis riche aussi voyez-vous...
Aladdin: Oui!
Jasmine: Et la fille d’un sultan.
Aladdin: Je sais, oui.
Jasmine: Pour un prince, que voilà une partie comment dire, intéressante.
Aladdin: (s’inquiétant) Uh, oui, c’est vrai, un prince comme moi.
Génie: Attention, danger!
Jasmine: Oui, un prince comme vous. Et comme
tous les autres prétentieux
qui se sont pavanés devant moi!
Génie: Mayday, mayday!
Jasmine: Allez-vous en! Repartez et par où vous êtes venu.
Aladdin: Quoi?
Génie: Arrête-là, mais arrête-là, tu veux que je la pique?
Aladdin: Mais fiche-moi la paix.
Génie: D’accord, très bien. Mais n’oublie pas, sois toi-même.
Aladdin: Oui, d’accord.
Jasmine: Pardon?
Aladdin: Uh, vous avez raison. Uh, c’est vrai,
vous n’êtes pas un prix à
gagner. Vous devriez être libre de choisir qui
vous voulez. Je me retire. (il
saute du balcon)
Jasmine: Non!
Aladdin: Quoi? quoi?
Jasmine: Comment...comment faites-vous cela?
Aladdin: C’est un tapis volant.
Jasmine: Qu’il est joli ce tapis volant. (le
tapis embrasse la main de
Jasmine)
Aladdin: Vous...n’auriez pas envie de faire un
petit tour? Nous pourrions
sortir du palais, survoler le monde.
Jasmine: Ce n’est pas dangereux?
Aladdin: Ah non, vous me faites confiance?
Jasmine: (se rappelant du marché) Qu’est-ce que vous dites?
Aladdin: Vous me faites confiance?
Jasmine: Oui. (Ils s’envolent)
Chanson---Un Nouveau Monde
“Je te ferai découvrir un monde merveilleux
splendide. Dis-moi princesse
si parfois c’est ton coeur qui seul décide.
Tu verras défiler, des merveilles
devant tes yeux, nous virevoltrons sur tous les cieux
sur mon tapis volant,
un nouveau monde. Une toute nouvelle lumière
mignonne, personne
pour nous dire non, personne qui gronde, personne
pour nous blâmer...
Un nouveau monde, des horizons encore secrets, quand
je m’envole si
haut ma plus grande joie, c’est (de) ne partager ce
monde qu’avec toi...
J’adore ce tout nouveau monde à nous, formidable
vision , quel incroyable
frisson, de tous les deux planant librement dans le
firmament. Un
nouveau monde...
Si tu as peur, ferme les yeux, mille et une choses
à admirer, si tu en
souffles tout ira mieux, comme une étoile filante,
le ciel est là et moi
jamais je ne me refuserai un tel destin, quelle vie
étonnante.
Un nouveau monde avec l’infini comme frontière.
C’est écrit en tout être,
dans ce ciel merveilleux sur toutes les planètes
que nous partagerons ce
monde à deux. Un nouveau monde, un nouveau
monde, où nous vivrons,
que nous partagerons, comme la joie, quel bel endroit,
pour toi et moi.
(feux d’artifices)
Jasmine: Tout cela est tellement magique.
Aladdin: Oui.
Jasmine: Et quel dommage qu’Abu n’ait pas été avec nous.
Aladdin: Oh non, il déteste les feux d’artifices,
il n’aime pas tellement voler
non plus d’ailleurs, uh, c’est que, oh non! (il se
révèle)
Jasmine: Tu es bien le garçon du marché,
pourquoi est-ce que tu m’as
menti? Explique-toi.
Aladdin: Jasmine, je suis navré.
Jasmine: Alors tu me prends pour une imbécile?
Aladdin: Non.
Jasmine: Tu croyais que je ne me rendrais pas compte.
Aladdin: Non, enfin je veux dire, je l’espérais
en réalité, pas du tout, non ce
n’est pas ça.
Jasmine: Qui es-tu, dis-moi la vérité.
Aladdin: La vérité? La vérité.
Uh, la vérité c’est que je m’habille
quelquefois comme un garçon du peuple pour
échapper à l’attention de la vie
princière. Mais je suis réellement
prince.
Jasmine: Pourquoi dans ce cas ne me l’as-tu pas dit?
Aladdin: Eh bien, je trouve que, quelqu’un qui
appartient à la royauté qui se
déguise ça fait disons...un peu curieux,
non?
Jasmine: Pas si curieux que ça. (ils rentrent
au balcon.) Bonne nuit, mon
gentil prince.
Aladdin: Dors bien princesse. (ils s’embrassent
et elle va à sa chambre)
Ahh! Pour la première fois de ma vie,
tout à l’air de vouloir s’arranger. (les
gardes le saisissent)
Garde: (il attache le tapis à l’arbre) Je vais te nouer!
Jafar: Je crains que vous n’ayez abusé
de notre hospitalité Prince Abubu.
(aux gardes) Faites-le de sorte qu’on ne le retrouve
jamais.
Garde: Ha ha ha. (ils jettent Aladdin du bord
de la falaise où il tombe dans
la mer. Après avoir beaucoup essayé
de se libérer, il réussit à frotter la
lampe.)
Génie: Et voilà, on prenait le
bain et on frotte la lampe, alors, huh? Oh Al,
réagis voyons! Tu ne peux pas tricher cette
fois, si tu ne fais pas un voeu, je
ne peux pas t’aider, tu dois dire, “Génie,
je veux que tu me sauves la vie”
D’accord? Allez, secoue-toi, Aladdin. (il secoue Aladdin)
On va dire que
c’est un “oui”. Parascope, calmez-vous...(il le sauve)
Arrête de me faire des
peurs pareilles.
Aladdin: Génie, pardon, je...merci Génie.
Génie: Oh Al, tu commences à me
plaire tu sais, ne t’en fais pas pour se
mettre en ménage, hein?
Scène 16--Au Palais
Sultan: Jasmine?
Jasmine: Oh père, je viens de passer un
moment merveilleux. Oh je suis
tellement heureuse.
Sultan: Tu as bien raison de l’être Jasmine.
Car je t’ai choisi un mari qui
saura te plaire.
Jasmine: Pardon?
Sultan: Tu vas épouser Jafar.
Jafar: Vous êtes plutôt silencieuse
très chère, une belle qualité chez une
femme.
Jasmine: Je ne vous épouserai pas, oh
non. Vous ne le saviez pas père, mais
j’ai choisi le prince Ali.
Jafar: Le prince Ali s’est envolé.
Aladdin: Tu ferais mieux de vérifier ta boule de cristal Jafar.
Jasmine: Prince Ali!!!
Iago: Huh? Qu’est-ce que c’est cette histoire?! (il se tait)
Aladdin: Dis-leur la vérité Jafar. Tu as essayé de me tuer!
Jafar: Quoi? C’est parfaitement ridicule votre
grandeur. Ah, ce jeune
homme raconte des histoires. (il l’hypnotise
encore)
Sultan: J’en suis persuadé...
Jasmine: Père, que vous arrive-t-il, voyons?
Aladdin: J’ai compris ce que c’était!
Noble sultan, Jafar vous hypnotisait à
l’aide de ceci. (il lui montre le sceptre)
Sultan: Quoi? Jafar! Tu n’es qu’un traitre!
Jafar: Votre seigneurie, je vais tout vous expliquer...
Sultan: Gardes! Gardes!
Iago: Voilà! Ça y est, c’est fichu.
On est moyen enterré. Vous pouvez
creuser la tombe. (Jafar voit la lampe sur Aladdin.)
Sultan: Parez-vous d’essayer immédiatement!
Jafar: Je n’ai pas dit mon dernier mot! (il disparaît dans la fumée)
Sultan: Trouvez-le, fouillez partout!
Aladdin: Jasmine, ça va?
Jasmine: Oui, oui.
Sultan: Quand je pense que ce Jafar, mon conseiller
le plus fidèle intriguait
secrètement depuis des années, c’est
épouvantable! Cela dépasse
imagin...Huh, oh, serait-ce possible?!? Ma fille
aura-t-elle fini par choisir un
prétendant?
Jasmine: Uh huh.
Sultan: Allah, soit loué! Ha ha! Brave
garçon, que je t’embrasse! Non, non,
je vais en laisser le soir à ma fille. Mais
nous allons vous marier
sur-le-champ! Oh si si...et vous connaitrez
le bonheur et la prospérité. Et toi
mon garçon tu deviendras sultan.
Aladdin: Sultan?
Sultan: Parfaitement, un excellent jeune homme
comme toi, doté d’un sens
moral et irréprochable, voilà exactement
ce qui convient au sultanat.
Scène 17--Chambre de Jafar
Iago: Il faut s’en aller. Il faut s’en aller.
On fait les valises et on fuit. On
apporte les trucs minimums. Il ne faut pas se tarder.
Et ce portrait
peut-être...mais je ne suis pas tellement à
mon avantage. (Jafar riant
hystériquement) Oh, il a craqué. Il
est devenu cinglé. Jafar, Jafar ressaisis-toi,
mais tu as perdu la boule?
Jafar: Le prince Ali n’est rien mieux que ce
grotesque pouilleux d’Aladdin.
Il a la lampe, Iago!
Iago: Mais pourquoi ce misérable...?
Jafar: Par contre, tu vas aller l’en soulager.
Iago: Moi?
Scène 18--Palais
Aladdin: Sultan! Ils veulent que je devienne sultan.
Génie: Wow! Acclamons le vainqueur!
Aladdin, tu as conquis le coeur de
la princesse, de quoi as-tu l’intention de faire maintenant?
(Aladdin est
déprimé)
Aladdin: Oh.
Génie: Psst, tu es censé dire,
“je vais libérer le génie”. Quand tu veux.
Aladdin: Je ne peux pas, je regrette.
Génie: Si tu peux, tu n’as qu’à dire, “Génie, je veux te voir libre”.
Aladdin: Je suis sérieux. Ecoute, ils
veulent que je sois sultan. Seulement,
attention, pas moi. Ah non, c’est le prince Ali qu’ils
veulent pour sultan. Mais
tu sais que sans toi, je ne suis qu’Aladdin.
Génie: Al, tu n’as qu’à dire...
Aladdin: Grâce à toi, je n’ai de
valeur aux yeux de tous ces gens que grâce à
toi. Et s’ils découvraient que je ne suis pas
prince, si Jasmine venait à
l’apprendre, je la perdrait. Génie, je ne peux
pas continuer comme ça, tout
seul. Je ne peux pas te libérer.
Génie: D’accord, je comprends. Après
tout, tu as bien menti à tout le monde,
alors j’ai commencé à me sentir à
part. Et maintenant si tu veux bien
m’excuser, maître. (il rentre dans la lampe)
Aladdin: Génie, je suis vraiment désolé.
Génie: Plplplllpll!!
Aladdin: Bon! D’accord! (fâché)
Dans ce cas-là, reste coincé là-dedans. (à
ses amis) Qu’est-ce que vous avez à me regarder?
Ecoute, je me,
m’excu...Abu...je m’excuse, je n’ai pas voulu, attends!
Oh allez! Mais je ne
voulais pas... Qu’est-ce que je fais? Le génie
a raison, c’est ça, je dois dire la
vérité à Jasmine, il le faut.
Iago: (à la voix de Jasmine) Ali, oh Ali! Voudrais-tu venir ici?
Aladdin: (à lui-même) Du courage! Oui Jasmine, où es-tu?
Iago: Dans la ménagerie. Viens vite.
Aladdin: J’arrive.
Iago: He he he, tu vas avoir un problème,
rosé? Crétin! (Il donne un coup de
pied au flamenco). Ha ha ha. (à la lampe) Tu
ne peux pas savoir comme Jafar
va être heureux de te voir. (voix de Jafar)
“Excellent boulot Iago”.
“C’est rien voyons.”
“Non, je t’assure si on calcule sur dix, je te donne
onze”
“Oh Jafar, c’est trop gentil. Je suis confus,
tu vas me faire rougir”.
Scène 19--Annonce du Mariage
Sultan: Citoyens d’Agraba, ma fille a finalement choisi un mari.
Aladdin: Jasmine!
Jasmine: Ali, mais où étais-tu passé?
Aladdin: Je t’en prie, je dois te dire quelque chose.
Jasmine: Tout le sultanat est venu pour entendre
père annoncer la bonne
nouvelle.
Aladdin: Non, Jasmine, écoute-moi, je t’en prie, tu n’as pas compris.
Jasmine: Bonne chance. (il se présente à la foule.)
Aladdin: Et bienvenue.
Iago: (d’en haut) Eh, regarde-les, en train d’acclamer ce jeune prétentieux.
Jafar: Laisse-les faire. (il frotte la lampe)
Génie: Tu sais Al je ne sais plus très
bien si...ay! C’est un autre, ce soir le
rôle d’Ali sera tenu par un afffreux petit...
Jafar: Non, c’est moi ton maître à présent.
Génie: (coincé sous le pied) C’est ce que je craignais.
Jafar: Génie, accorde-moi mon premier
souhait. Je veux devenir le grand
sultan!
Sultan: Oh, mais qu’y a-t-il? Donc qu’est-ce
que c’est? Mais qu’est-ce que
c’est? Mais, c’est incroyable! Mon Dieu, on me vole
mes habits de sultan!
(Jafar devient sultan) Jafar! Tu es revenu, espèce
de traître!
Iago: Sultan traître. (A Aladdin) Et toi tu n’es qu’un vieux gâteux!
Aladdin: Ah oui? (il enlève son turban)
C’est ce que nous allons voir tout
de suite. Huh? La lampe! (il voit que la lampe n’est
plus dans son turban)
Jafar: Ah, je l’ai trouvée. Elle est à
moi Abubu. (le génie fait son travail
sinistre)
Aladdin: Génie, noooooon!
Génie: Désolé petit, j’ai un nouveau maître.
Sultan: Jafar, je t’ordonne d’arrêter!
Jafar: A présent, le seul qui donne des
ordres c’est moi. Tu entends cela? A
cet instant, c’est vous qui vous prosternerez avant
moi!
Jasmine: Nous n’accepterons jamais un tel ordre.
Iago: Jeune hondelle, le contraire muet t’étonnerait.
Jafar: Si vous ne vous prosternez pas devant
votre sultan vous aurez affaire
au grand sorcier. Génie, mon deuxième
voeu: je désire être le sorcier le plus
puissant du monde.
Aladdin: Génie, arrête!
Iago: Mesdames et messieurs, veuillez acceuillir
chaleureusement le sorcier
Jafar!
Jafar: Eh voyons, où en étions-nous?
Ah oui, à cette humiliation (il fait
prosterner le sultan et Jasmine) Couchez mon chaton!
(il diminue Rajah) Oh
princesse je meurs d’envie de vous présenter
un homme merveilleux.
Aladdin: Jafar, je t’interdis de la toucher. (il l’affaiblit)
Jafar: (chantant) Prince Ali, oui c’est bien
lui pourtant il vit vraiment. Il
faut bien, bien accepter la réalité.
Il faut faire face à son passé, c’était trop
beau pour durer. Dites adieu à votre
pseudo-prince Ali!
Iago: On peut aller jusqu’à dire Aladdin!
Jasmine: Ali?
Aladdin: Jasmine!
Jasmine: Quoi?
Aladdin: C’est ce que j’essayais de t’expliquer tout à l’heure.
Jafar: Cet Ali ni plus ni moins n’était
qu’Aladdin. (il reconvertit
l’éléphant en singe Abu) Ce gamin n’est
qu’un escroc, oui croyez-moi.
C’est faux et usage de faux, il le faut envoyer, (il
le gifle) où il n’aurait
jamais dû s’en aller, s’en est fait, ses prétentions
à régner, c’est bien son
saisi, il croupira seul aux confins de la terre, oui!
(il golfe la capsule)
Adieu.
Iago: Ciao, hasta luego!
Jafar: Ex-prince Ali. (il rit maniacalement.
Aladdin atterrit dans une terre
gelée lointaine)
Aladdin: Abu! Abu! Tout ça est de ma faute.
(il creuse dans la neige pour
en tirer Abu) J’aurais dû libérer le
génie quand j’en avais la possibilité. Abu,
ça va? Tu n’a rien? Je suis désolé
Abu j’ai vraiment tout gâché. Il le faut que
j’y retourne, il faut que j’aille arranger les choses.
(en marchant dans la
neige, il trouve le tapis.) Le tapis? Abu, creuse
avec moi, ça y est! (en
creusant ils tirent le tapis tel que la tour commence
à s’enrouler vers eux.
Aladdin et Abu se cachent dans la fenêtre) Ouais!!
On l’a eu. (Abu
s’évanouit) Allez, cap sur Agraba. En
route! (ils s’envolent)
Scène 20----Au palais
Iago: On aime ça les biscuits, pas tellement,
on fourre la gorge. (il fourre le
biscuit dans la bouche du sultan, habillé de
marionette)
Jasmine: (serviteuse) Arrêtez, ça
suffit, laissez-le tranquille. (Jafar fait signe
à Iago d’arrêter)
Jafar: Je suis si désolé de vous
voir réduite ainsi si peu Jasmine. Une si
ravissante fleur du désert devrait se trouver
au bras de l’homme le plus
puissant du monde. Qu’en pensez-vous ma chère,
avec vous comme première
dame du Sultanat.
Jasmine: Jamais! (elle jette le vin dans sa figure)
Jafar: Ahhhh!! Je t’apprendrai à me respecter!
(il frappe Jasmine, elle
tombe)
Jasmine: Non!
Jafar: Non, génie, j’ai décidé
de formuler mon dernier souhait. Je désire
que la princesse Jasmine tombe éperdument amoureuse
de moi.
Jasmine: Huh? (Aladdin retourne)
Génie: Uh, maître, il y a quelques
petits attendats, quelques petites
restrictions.
Jafar: (fâché) C’est interdit de
me répondre, gros balourd! Tu feras très
exactement ce que je t’ordonne, esclave!
Jasmine: (elle voit apparaître Aladdin
au plafond) Jafar...(d’une voix
séduisante, faisant semblant d’être tombée
amoureuse) ... je n’ai jamais
réalisé à quel point tu es un
homme séduisant. (la mâchoire du génie tombe,
étonné)
Jafar: Ça c’est mieux. Continue ma jolie
chatte. Parle-moi encore de ma
personne.
Jasmine: Tu es grand, élégant,
tu as de l’esprit. (Aladdin descend du
plafond.)
Génie: Al! Al, mon petit copain, he he he!
Aladdin: Shhh!
Génie: Huh?! (il ferme la bouche d’une
fermeture, Aladdin l’ouvre)
Aladdin, tu sais que je ne peux pas t’aider, je travaille
pour le psychopathe.
Comment tu vas en sortir?
Aladdin: Eh, je suis au monde de la route au courant, j’en ai vu d’autre.
Jafar: Encore...
Jasmine: Et ta barbe....et ton boubre...accroche
que...(elle fait signe à
Aladdin de s’approcher)
Iago: (qui voit entrer Aladdin) Jaf! (Abu le silence)
Jafar: Et comment est-il ton va-nu-pieds?
Jasmine: Quel va-nu-pieds? (le bol de fruits
tombe, Jasmine embrasse Jafar
pour le distraire)
Jafar: Ce fut très...(il voit Aladdin
dans sa couronne) Lui! Combien de fois
faudra-t-il que je t’extermine? (il se bat avec Jasmine,
et puis avec Aladdin)
Ah, va-nu-pieds!
Aladdin: (à Jasmine) Va t’en!
Jafar: Non, ha ha princesse votre temps est écoulé.
(il emprisonne Jasmine
dans le sablier)
Aladdin: Jasmine?
Iago: Oh, très joli coup Jafar. (Abu
le bat)
Jafar: On ne fait pas joujou avec moi. (il convertit Abu à un jouet)
Aladdin: Abu?
Jafar: Alors les évènements se
précipitent mon garçon! Ha ha ha. (il défait
le tapis) Tu vois ce que je veux dire? (les épées
tombent autour d’Aladdin)
Ha ha ha! Je commence seulement à me réchauffer!
(Il souffle du feu autour
d’Aladdin.)
Aladdin: Tu as peur de te battre avec moi, hein, espèce de serpent lâche?
Jafar: Ah, je suis un serpent, peut-être
aimerais-tu savoir jusqu’où je puis
l’être? (Il devient un grand serpent. Aladdin
et le serpent se mettent à se
battre.)
Génie: Ali, Ali, Ali, Bababwa, enfauchez le
serpent! (jouant le rôle
d’animatrice)
Jafar: Ne te mets pas ça, limace.
Génie: (d’un air sarcastique) Jafar, Jafar,
c’est notre homme, s’il n’y arrive
pas, BRAVO!
Jasmine: Aladdin! (Aladdin continue le combat et essaie
de sauver
Jasimine)
Aladdin: Tiens bon Jasmine!
Jafar: (il l’arrête) Ha ha ha, pauvre fou. Tu
croyais pouvoir défier l’être le
plus puissant de la terre?
Iago: Mets-le en charpie Jafar. Ecrase-le comme un ver! (le génie le frappe)
Jafar: Sans le génie imbécile, tu n’es rien.
Aladdin: Le génie. (l’idée lui vient)
Le génie. Le génie a plus de pouvoir que
tu n’en auras jamais Jafar.
Jafar: Quoi?!?!
Aladdin: Il t’a donné des pouvoirs mais il peut aussi les reprendre!
Génie: Al, pourquoi tu me mets dans une situation pareille?
Aladdin: Sois réaliste Jafar. Au fond, qu’est-ce
que tu es? Le deuxième
violon!
Jafar: Ahhh...tu as raison. Sa puissance dépasse
la mienne. Mais pas pour
longtemps!
Génie: Le petit a pris un peu de soleil. Ça
tombe un peu très haut. Quelques
pirouettes de trop avec le serpent.
Jafar: Esclave!
Génie: Oui?
Jafar: Je fais mon troisième voeu. Je veux devenir un génie tout puissant.
Génie: Très bien maître, vos désirs
sont des ordres. (A Aladdin) Tu l’as voulu
Al. (Jafar devient le grand génie)
Jafar: Oui!!!! Oui!!!! Le pouvoir!!!! (Aladdin sauve
Jasmine) Le pouvoir
infini!
Jasmine: Pourquoi as-tu fait ça?
Aladdin: Fais-moi confiance!
Jafar: Désormais l’univers m’appartient. Je peux tout contrôler.
Aladdin: Pas si vite Jafar! Tu n’oublies pas quelque chose?
Jafar: Quoi?
Aladdin: Tu voulais être génie, tu en
es un (Jafar devient menotté), avec tout
ce que ça implique!
Jafar: Non! Non!!!!
Iago: Mais qu’est-ce que c’est? (Jafar prend Iago avec
lui jusqu’à être
enfermé dans la lampe noire).
Aladdin: Des pouvoirs cosmiques phénoménaux...et
de miniscules quartiers
généraux.
Génie: Al, tu es génial, mon vieux (tout
retourne au normal, Jafar et Iago se
disputent dans la lampe) Permettez. Dix mille ans
dans la Caverne des
Merveilles devraient vous faire réfléchir.
(il chiquenaude la lampe vers
l’horizon)
Aladdin: Jasmine, je regrette de t’avoir dit que j’étais prince.
Jasmine: Je sais que tu avais une bonne raison.
Aladdin: Voilà, alors, il me reste à te dire...au revoir.
Jasmine: Cette loi est tellement ridicule, c’est très injuste. Je t’aime.
Génie: Ahh, il n’y a pas de problèmes,
tu sais qu’il te reste toujours un voeu,
tu n’as qu’à me dire et tu redeviens prince.
Aladdin: Mais Génie, tu oublies ta liberté.
Génie: Ohh, ce ne serait qu’une éternité
de servitude tandis que ça, c’est
l’amour. Aladdin, tu ne trouveras pas plus gentille
femme qu’elle dans tout
l’univers. Crois-moi, j’y ai déjà jeté
un coup d’oeil.
Aladdin: Jasmine, moi aussi, je t’aime, mais je ne
veux plus passer pour ce
que je ne suis pas.
Jasmine: Je comprends.
Aladdin: Je souhaite que tu sois libre Génie.
Génie: Une généologie princière pour le petit jeune homme... Quoi?!?
Aladdin: Génie, tu es libre! (le génie devient libre)
Génie: Oh, je suis libre, je suis libre!
Vite, vite, souhaite quelque chose de
ridicule. Dis: “Je veux être papa.” Vas-y, “je
veux être papa.”
Aladdin: Je veux être papa?
Génie: Papa? Pas de question! Ha
ha ha, oh que c’est bon, je suis libre, je
suis libre Aladdin. Je pars en voyage, je peux voir
le monde. Je...huh?
(Aladdin est morose)
Aladdin: Génie, tu vas me manquer.
Génie: Ah moi aussi, Al. (triste) Et malgré
tout ce qu’on pourra dire (ils
s’embrassent), pour moi tu seras toujours un prince.
Sultan: Hmmm, il a raison! Le jeune homme a amplement
prouvé sa valeur,
quant à moi c’est certain. C’est cette loi
qui crée le problème.
Jasmine: Père?
Sultan: Quoi, suis-je le sultan de ce pays, oui
ou non? Je déclare donc que
désormais la princesse épousera celui
qu’elle croit digne d’elle.
Jasmine: C’est lui, je le choisis. Je te choisis Aladdin.
Aladdin: Appelle-moi Al. (ils s’embrassent)
Génie: Oh, allez venez tous dans mes bras,
faire un gros câlin, gros câlin. Je
peux embrasser le singe? (il embrasse Abu) Yuck,
il est poilu! Bon, puisqu’il
n’y a plus rien à bricoler dans le coin, je
file. Et c’est parti, au revoir les jolis
toutereaux! Bonne chance tapis, ciao, je suis passé
à l’histoire... non, à la
mythologie! Oh je me file parce que je suis, je suis
libre!
Aladdin: Un nouveau monde.
Jasmine: Une nouvelle vie.
Aladdin et Jasmine: Pour toi et moi, “Un nouveau monde.”
La Fin
Génie: Je vous envoie une photo, oui?